Spaghetti: La casserole

    «Mon ami commença par enlever son veston et retrousser les manches de sa chemise. Puis il demanda une casserole, je lui en montrai une où j’avais l’habitude de cuire les spaghetti ; mais mon ami protesta avec force et, en riant sardoniquement, il me dit: “Dans une pareille casserole on ne pourrait faire rien de bon; le facteur le plus important pour la parfaite réussite d’un plat de spaghetti est la capacité de la casserole; pour que les spaghetti ne s’attachent pas l’un à l’autre et ne forment un bloc mou et homogène, il faut qu’ils puissent bouillir dans un grand volume d’eau. Il faut que pendant l’ébullition les spaghetti puissent nager librement comme des poissons dans un aquarium. Il faut que pendant la cuisson chaque spaghetto puisse voguer pour son compte; monter à la surface, plonger, atteindre le fond, évoluer entre deux eaux, enfin se mouvoir en pleine liberté, sans risquer à chaque mouvement de s’attacher aux autres spaghetti, ses frères, et pour cela il faut un récipient d’une grande capacité.”

Gli spaghetti: la pentola

    Il mio amico cominciò col levarsi la giacca e rimboccare le maniche della sua camicia. Poi chiese una pentola; io gli indicai una nella quale avevo l’abitudine di cucinare gli spaghetti; ma il mio amico, ridendo sardonicamente, mi disse: “In una pentola simile non sarà possibile fare niente di buono; il fattore più importante per la perfetta buona riuscita di un piatto di spaghetti è la capacità della pentola; perché gli spaghetti non si attacchino l’uno all’altro e non formino un blocco molle ed omogeneo bisogna che possano bollire dentro un grande volume d’acqua. Bisogna che durante l’ebollizione gli spaghetti possano nuotare liberamente come i pesci in un aquarium. Durante la cottura è necessario che ogni spaghetto possa navigare per proprio conto; alzarsi alla superficie, affondarsi, raggiungere il fondo, compiere evoluzioni tra due acque, insomma muoversi in piena libertà, senza rischiare con ogni movimento di attaccarsi agli altri spaghetti, suoi fratelli, e perciò è necessario un recipiente di grande capacità”.

Spaghetti: Le seau

    « Ayant parlé ainsi et sans même attendre que je dise quelque chose, mon ami se mit à chercher un autre récipient. Son choix tomba sur une espèce d’énorme seau métallique dont la destination, parmi les autres ustensiles de la cuisine, n’était pas très claire. Un horrible soupçon surgit dans mon esprit, que le seau choisi servît à bouillir le linge sale; cependant je me tus et j’essayai de penser à autre chose. Mon ami s’empara du seau et le remplit d’eau jusqu’à le faire déborder et puis, en grimaçant horriblement et avec des efforts inouïs, car ce seau complètement plein représentait un poids respectable, il le mit sur la cuisinière à gaz au risque d’écraser le fourneau. En attendant les heures passaient.

Gli spaghetti: Il secchio

    Dopo aver parlato così e senza aspettare neppure che io dicessi qualche cosa, il mio amico si mise a cercare un altro recipiente. La sua scelta cadde su una specie di enorme secchio metallico la cui destinazione, tra gli altri utensili di cucina, non era troppo chiara. Un’orribile sospetto sorse nella mia mente, che quel secchio cioè servisse a bollire la biancheria sporca; tuttavia stetti zitto e cercai di pensare ad altro. Il mio amico si impadronì del secchio e lo riempì d’acqua fino a farlo traboccare, poi, facendo orribili smorfie e con sforzi inauditi, perché quel secchio completamente pieno rappresentava un rispettabile peso, lo mise sulla cucina a gas a rischio di fracassare il fornello. Aspettando, le ore passarono.

Spaghetti: La pendule

    « Mon ami, la montre à la main, l’œil fixé sur la surface de l’eau, semblait un savant, un inventeur, un de ces héros de la science dont on voit le portrait dans la seconde partie du Petit Larousse illustré, en train de suivre l’évolution d’une expérience capitale, de surveiller la réussite d’une de ces inventions destinées à révolutionner complètement la vie des hommes. Mais l’eau continuait à ne pas bouillir. Neuf heures et quart sonnèrent à la pendule de la salle à manger. Je pensais avec quelque inquiétude qu’en général je dînais à huit heures.

Gli spaghetti: L’orologio

    Il mio amico con l’orologio alla mano, l’occhio fisso sulla superficie dell’acqua, sembrava uno scienziato, un inventore, uno di quegli eroi della scienza di cui si vedono i ritratti nella seconda parte del Nuovissimo Melzi, nell’atto di seguire l’evoluzione di un esperimento di importanza capitale, di sorvegliare la riuscita di una di quelle invenzioni destinate a rivoluzionare completamente la vita degli uomini.
Ma l’acqua continuava a non bollire. L’orologio a pendolo della sala da pranzo suonò le nove ed un quarto. Pensavo con qualche inquietudine che in generale cenavo alle otto.

Spaghetti: Le sel

    Le visage de mon ami se crispa légèrement mais il réussit à se dominer et se raidit en une attitude sévère et obstinée. Afin de faire quelque chose et de rompre l’atmosphère tragique causée par l’attente, il prit un gros paquet contenant du sel, qui se trouvait dans l’armoire de la cuisine et je le vis jeter dans l’eau une pincée tellement minuscule qu’elle aurait à peine suffi pour saler le contenu d’un verre à liqueur. Je lui en fis la remarque avec beaucoup de tact et de prudence ; “non”, répliqua mon ami d’un ton de grand professionnel, sûr de ce qu’il fait et qui n’admet pas les critiques des profanes, “non, répéta-t-il, c’est une grosse erreur de croire que le sel augmente la saveur des aliments. C’est absolument faux de penser qu’un aliment très salé soit plus savoureux que s’il l’était peu, ou même, pas du tout”. Ensuite il ajouta en s’approchant de moi et d’une voix plus basse, comme s’il avait voulu me confier un secret d’une extrême importance: “II faut laisser aux aliments leur goût normal et naturel; voilà en quoi réside le principe de la grande cuisine.”

Gli spaghetti: Il sale

    La faccia del mio amico si contrasse leggermente ma egli riusciva a dominarsi e si irrigidì in un atteggiamento severo ed ostinato. Al fine di fare qualche cosa e per rompere l’atmosfera tragica causata dall’attesa, egli prese un grande pacchetto di sale che si trovava nell’armadio di cucina, ed io lo vidi gettare nell’acqua un pizzico talmente minuscolo che sarebbe bastato appena per salare il contenuto di un bicchiere da liquore. Gliene feci cenno con molto tatto e prudenza; «No – rispose il mio amico con tono da grande professionista, sicuro di quello che fa e che non ammette le critiche dei profani. – No, – ripeté – è un grande errore credere che il sale aumenti il sapore dei cibi. È assolutamente falso pensare che un cibo molto salato sia più saporito di quanto sarebbe se lo fosse poco o, addirittura, nient’affatto». Poi aggiunse, avvicinandosi a me e con voce più bassa, come se avesse voluto confidarmi un segreto di estrema importanza: «Bisogna lasciare ai cibi il loro sapore normale e naturale; ecco in che cosa consiste il principio della grande cucina».

Spaghetti: Les épreuves

    « Dix heures sonnèrent; enfin vers dix heures et demie l’eau commença à bouillir; mon ami se précipita pour y jeter les spaghetti ce qui eut comme effet immédiat d’arrêter l’ébullition; l’eau, plus tard, recommença de nouveau à bouillir, mais sur un ton plus bas. Alors mon ami entreprit un autre travail: armé d’une fourchette il piquait de temps en temps un spaghetto, le retirait de l’eau bouillante, l’examinait de près, puis le mettait dans la bouche et commençait à le mâcher lentement en regardant devant lui d’un air absent, comme un œnologue en train de goûter les vins d’une cave très importante.D’autres fois il prenait le spaghetto entre le pouce et l’index, l’écrasait d’une pression lente et progressive puis écartait d’un mouvement rapide les doigts pour examiner le degré de cuisson de la pâte. Enfin, après encore quelques opérations compliquées, il annonça d’un ton solennel que les spaghettiétaient cuits et qu’on pouvait se mettre à table. Onze heures sonnèrent à la pendule de la salle à manger. La femme de mon ami, n’ayant pu résister aux tiraillements de son estomac, avait déjà mangé presque tout le fromage qui se trouvait dans le buffet.

Gli spaghetti: le prove

    Suonarono le dieci; finalmente verso le dieci e mezza l’acqua cominciò a bollire; il mio amico si precipitò per buttarvi gli spaghetti il che ebbe per effetto immediato di arrestare l’ebollizione; più tardi l’acqua ricominciò a bollire, ma su un tono più basso. Allora il mio amico intraprese un altro lavoro: armato di una forchetta acchiappava di tanto in tanto uno spaghetto, lo ritirava dall”acqua bollente, poi lo metteva in bocca e cominciava a ruminarlo lentamente guardando davanti a sé con aria assente, come un enologo che sta per gustare i vini di una cantina molto importante. Altre volte prendeva lo spaghetto tra pollice ed indice, lo schiacciava con precisione lenta e progressiva, poi discostava le dita con un rapido movimento per esaminare il grado di cottura della pasta. Alla fine, dopo qualche altra operazione complicata, egli annunziò con tono solenne che gli spaghetti erano cotti e che ci si poteva mettere a tavola. L’orologio a pendolo della sala da pranzo suonò le undici. La moglie del mio amico, non avendo potuto resistere agli stiracchiamenti dello stomaco, aveva già mangiato quasi tutto il formaggio che si trovava nella credenza.

Spaghetti: A table

    « On se mit à table. Le plat de spaghetti fumait et formait un magnifique bloc, compact et uniforme. Je cherchais avec une cuiller et une fourchette à détacher un morceau pour servir la femme de mon ami, mais celui-ci en voyant les efforts que je faisais pour cette opération devint blême, ses mains commencèrent à trembler et tous les muscles de son visage se contractèrent en une indicible expression de rage, de dépit et d’angoisse. C’était un vrai désastre! Le bloc de spaghetti était si compact qu’il me fallut un certain temps pour en détacher un morceau. En outre le fromage râpé s’était coagulé en certains endroits, tandis que d’autres étaient complètement vierges de fromage. La fadeur de cette masse blanchâtre et brûlante dépassait tout ce qu’on peut s’imaginer.

Gli spaghetti: A tavola

    Ci si mise a tavola. Il piatto degli spaghetti fumava e formava un magnifico blocco, compatto ed uniforme. Cercai con un cucchiaio ed una forchetta di staccarne un pezzo per servire la moglie del mio amico, ma questi, vedendo gli sforzi che facevo per tale operazione si fece pallido, le sue mani cominciarono a tremare e tutti i muscoli del suo viso si contrassero in una indicibile espressione di rabbia, di dispetto e di angoscia. Fu un vero disastro! Il blocco di spaghetti era così compatto che da parte mia ebbi bisogno di un certo tempo per staccarne un pezzetto. Inoltre il formaggio grattugiato si era coagulato in alcuni punti mentre altri ne erano assolutamente vergini. L’insipidezza di quella massa bianchiccia e bollente oltrepassava tutto ciò che si può immaginare.

Spaghetti: Les peines de l’enfer

    Mon ami souffrait les peines de l’enfer. La constatation d’un tel résultat après toutes les précautions qu’il avait prises, après toutes les théories qu’il avait énoncées, le plongea dans une honte immense, dans une humiliation infinie. Je pense qu’en ce moment il aurait voulu se trouver bien loin, au fond des viscères de la terre; je pense qu’en ce moment il aurait voulu qu’entre lui et moi s’ouvrissent les espaces immenses des déserts africains, apparussent des océans illimités, des chaînes de monts insurmontables, et puis des forêts et encore des forêts impénétrables!

Gli spaghetti: Le pene dell’inferno

    Il mio amico soffriva le pene dell’inferno. La constatazione di un tale risultato dopo tutte le precauzioni che egli aveva prese, dopo tutte le teorie che aveva enunciate, lo prostrarono in una immensa vergogna, in una umiliazione infinita. Io penso che in quel momento egli avrebbe voluto trovarsi molto lontano, nel profondo delle viscere della terra; penso che in quel momento egli avrebbe voluto che fra lui e me si aprissero gli spazi immensi dei deserti africani, apparissero oceani illimitati, catene di monti insormontabili, e poi foreste ed ancora foreste, foreste impenetrabili!

Spaghetti: L’eau

    « La femme de mon ami goûta à peine aux spaghetti et moi, par délicatesse, j’essayai d’en manger, et j’essayai aussi de consoler mon ami en lui disant que si les spaghetti n’étaient pas complètement réussis, cela peut-être dépendait de l’eau. Je lui dis qu’il y a des régions où l’eau est particulièrement indiquée pour la bonne réussite d’un plat de spaghetti et qu’elle en augmente aussi les qualités nutritives. Mais mon ami ne m’écoutait pas.
« Atterré par la catastrophe, il ne pouvait articuler un mot et son menton tremblait comme s’il avait un accès de fièvre paludéenne. Enfin, sous prétexte qu’il était très fatigué et que le lendemain il devait se lever de bonne heure, il me salua et sortit en poussant devant lui sa femme et en marchant tout raide et d’un pas de somnambule, comme ce personnage de l’Ancien Testament auquel Dieu avait ordonné de marcher sans se retourner. »

Gli spaghetti: L’acqua

    La moglie del mio amico assaggiò appena gli spaghetti ed io, per delicatezza, provai a mangiarne, e provai anche a consolare il mio amico dicendogli che se gli spaghetti non erano completamente riusciti, ciò probabilmente dipendeva dall’acqua. Gli dissi che vi sono delle regioni ove l’acqua è particolarmente indicata per la buona riuscita di un piatto di spaghetti e che ne aumenta pure le qualità nutritive. Ma il mio amico non mi ascoltava affatto.
Atterrato dalla catastrofe, non poteva articolare parola, ed il suo mento tremava come se avesse un accesso di febbre malarica. Infine, col pretesto di essere molto stanco e di doversi alzare presto l’indomani, mi salutò ed uscì, spingendo davanti a sé la moglie e cammi¬nando tutto irrigidito, con passo da sonnambulo, come quel personaggio del Vecchio Testamento al quale Dio aveva comandato di camminare senza voltarsi».

La mayonnaise

    Le sculpteur qui pendant tout le temps que Monsieur Dudron avait raconté l’histoire des spaghetti ne s’était pas arrêté de pouffer de rire, félicita Monsieur Dudron pour la drôlerie de son récit et pour son talent vraiment exceptionnel de narrateur. Mais il lui fit remarquer qu’il lui avait promis deux histoires et qu’il ne le quitterait pas avant qu’il ne lui eût raconté la seconde. Monsieur Dudron le contenta et commença ainsi: « La seconde histoire regarde aussi mon ami le peintre; elle est plus courte que la première, mais la fin est encore plus dramatique; et cette fois il s’agit de la confection d’une sauce mayonnaise. Voilà comment les choses se passèrent. Mon ami (c’était quelques mois après l’histoire des spaghetti) avait loué à la campagne un vieux château délabré pour y passer l’été. Il m’invita un jour à dîner; c’était en juillet et la chaleur était caniculaire. “Je te ferai une mayonnaise, dit-il, tu sais que c’est une de mes spécialités et faire une bonne mayonnaise, atteindre ce rare point de perfection qu’est la réussite intégrale de cette sauce classique et que peu de chefs réussissent complètement, est un vrai tour de force dans lequel je suis passé maître. Enfin je ne te dis rien de plus; viens dîner après-demain soir et tu m’en diras des nouvelles de ma mayonnaise !”
« Au jour et à l’heure fixés pour le dîner j’étais chez mon ami. Le vieux château délabré qu’il avait loué se trouvait dans une campagne aride; la chaleur était étouffante, Pas loin de là il y avait une grande bâtisse où l’on transformait des excréments d’hommes et d’animaux en engrais pour la culture des terrains de sorte que le vent chaud qui venait du sud apportait de temps en temps des bouffées d’une puanteur intolérable.
« Je trouvai mon ami installé dans une espèce de loggia, près d’une table, sous la lumière blafarde d’une lampe à acétylène qui elle aussi exhalait une odeur très peu agréable. Sur la table il y avait des écuelles, des saucières, des assiettes, des bouteilles, des œufs. Mon ami me reçut avec l’air affairé d’un homme qui n’a pas de temps à perdre: “Je me prépare à faire la mayonnaise, dit-il, c’est une opération très délicate, mais tu verras quel chef-d’œuvre je réussirai !”

La mayonnaise

    Lo scultore, che durante l’intera narrazione della storia degli spaghetti non aveva smesso di sbuffare dal ridere, si congratulò col Signor Dudron per la forte comicità del suo racconto e per il suo talento veramente eccezionale di narratore. Ma gli fece notare che egli gli aveva promesso due storie e che non l’avrebbe lasciato prima che non gli avesse raccontato anche la seconda. Il Signor Dudron lo contentò e cominciò così: «La seconda storia riguarda pure il mio amico pittore; essa è più breve della precedente ma la fine è ancora più drammatica; questa volta si trattava della preparazione di una salsa mayonnaise. Ecco come andarono le cose. Il mio amico (era qualche mese dopo la storia degli spaghetti) aveva preso in affitto in campagna, per passarvi l’estate, una vecchia villa malridotta. Egli mi invitò un giorno a pranzo. Si era in luglio ed il caldo era canicolare. “Ti farò una mayonnaise, – disse – tu sai che una delle mie specialità è fare una buona mayonnaise, raggiungere quel raro punto di perfezione che è la riuscita integrale di questa classica salsa, punto di perfezione che pochi grandi cuochi hanno rag¬giunto, è veramente una dura impresa nella quale io sono diventato maestro. Insomma, non ti dico altro; vieni a pranzo dopodomani sera e poi ne saprai qualche cosa della mia mayonnaise!”.
Il giorno stabilito ed all’ora fissata per il pranzo io ero dal mio amico. La vecchia villa malandata che egli aveva preso in affitto, si trovava in un’arida campagna; il caldo era soffocante. Non lontano da lì c’era un grande fabbricato ove si riducevano escrementi d’uomo o di animale in concime per la coltivazione della terra. Il vento caldo che soffiava dal sud portava ogni tanto, a zaffate, un puzzo intollerabile. Trovai il mio amico istallato in una specie di loggia, presso un tavolo, sotto la luce fievole di un lume ad acetilene, che pure esalava un odore tutt’altro che piacevole. Sul tavolo vi erano scodelle, salsiere, piatti, bottiglie, uova. Il mio amico mi ricevette con l’aria indaffarata di un uomo che non ha tempo da perdere: “Mi preparo a fare la mayonnaise, – disse egli – è un’operazione delicatissima, ma tu vedrai che capolavoro riuscirò a fare!”.

SalvaSalva

SalvaSalva