MONSIEUR DUDRON

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Les enfants: Un excellent père

    Or il arrivait souvent que lorsque Monsieur Dudron parlait de l’antipathie que lui inspiraient les enfants, des personnes lui dissent: « Mais, mon cher Monsieur Dudron, vous parlez ainsi parce que vous n’en avez jamais eu, des enfants, par conséquent vous ne pouvez pas comprendre certains sentiments. Si vous aviez eu des enfants, vous les auriez aimés comme vous aimez les petits des animaux. Après tout vous auriez été un excellent père de famille; on voit sur votre visage que vous êtes un homme bon, doux et sentimental. »
Ces discours toutefois ne réussissaient pas à convaincre Monsieur Dudron, et le fait d’avoir l’air d’un homme bon, doux et sentimental flattait son amour-propre jusqu’à un certain point. Il aurait préféré entendre dire qu’il avait une tête de pirate et de bandit.
« C’est vrai, pensait Monsieur Dudron, il ne faut jamais se compliquer la vie avec de pareils problèmes et mettre tout son amour-propre à vouloir avoir la tête d’un boucanier. Tout cela finit par dégénérer en une forme de manie hystérique.

Bambini: Un ottimo padre

    Ora accadeva spesso che quando il Signor Dudron parlava dell’antipatia che a lui ispiravano i bambini, la gente gli diceva invariabilmente: «Ma, caro Signor Dudron, Lei parla così perché non ne ha avuti, di bambini, di conseguenza Lei non può comprendere certi sentimenti. Se Lei avesse avuto bambini, li avrebbe amati come ama i piccoli degli animali. Dopo tutto, Lei sarebbe stato un ottimo padre di famiglia; si vede dalla sua faccia che Lei è un uomo buono, dolce e sentimentale».
Tuttavia questi discorsi non riuscivano a convincere il Signor Dudron, e il fatto di aver l’aria d’un uomo buono, dolce e sentimentale lusingava il suo amor proprio fino ad un certo punto. Avrebbe preferito di sentirsi dire che aveva una faccia da pirata o da bandito.
«È vero, – pensava il Signor Dudron, – non bisogna mai complicarsi la vita con simili problemi e mettere tutto l’amor proprio a voler avere la faccia da bucaniere. Tutto questo finisce col degenerare in una forma di mania isterica.

Varianti

II Signor Dudron (dal romanzo di prossima pubblicazione), (“Prospettive”, n.5, 15 marzo 1940):
    Ora avveniva spesso che quando il signor Dudron parlava dell’antipatia che gl’ispiravano i bambini, c’era chi invariabilmente gli diceva: “Ma, caro signor Dudron; voi parlate così perchè non ne avete mai avuti dei bambini, pertanto non potete capire certi sentimenti. Se aveste avuto dei bambini li avreste amati come amate i piccoli degli animali. Dopo tutto sareste stato certamente un ottimo padre di famiglia; vi si legge in faccia che siete un uomo buono, mite e sentimentale.” Questi discorsi però non riuscivano a convincerlo ed il fatto di sembrare un uomo buono, mite e sentimentale, lusingava il suo amor proprio fino ad un certo punto. Avrebbe preferito sentirsi dire che aveva una faccia da bandito e da pirata.
“È vero, pensava il signor Dudron, non bisogna assolutamente complicarsi la vita con tutte queste cose, e mettere l’amor proprio a voler avere una faccia da pirata. Poichè, dopotutto, ciò degenera in una forma di mania isterica […].

L’idée de l’impuissance

    Je sais que l’ homme est gêné et craint de se montrer en état de faiblesse et d’impuissance; c’est la raison pour laquelle un homme normal est gêné d’être vu au lit par une femme jeune; on ne peut supposer que cette espèce de honte et d’embarras qu’il éprouve soit liée au fait que dans le lit il est nu ou presque; car en général un homme au lit est même plus couvert qu’un homme debout et habillé, seulement un homme couché dans un lit, couvert avec des draps et des couvertures, évoque l’idée de l’impuissance, non parce qu’il fait penser à l’homme malade, mais parce qu’il fait penser plutôt à l’homme garrotté, à l’homme qui n’est pas libre de ses mouvements, à l’homme qui, le cas échéant, ne pourrait ni se défendre, ni défendre quelqu’un qui en aurait besoin; enfin je répète, l’ homme au lit évoque l’idée de l’ impuissance. »

L’idea dell’impotenza

    Io so che l’uomo si vergogna e teme di farsi vedere in istato di debolezza ed impotenza; è questa la ragione perché un uomo normale ha pudore di essere visto a letto da una donna sopratutto giovane; non si può supporre che quella specie di vergogna ed imbarazzo che egli sente, sia legata al fatto che nel letto egli è nudo o quasi; perché generalmente un uomo a letto è perfino più coperto che non un uomo alzato e vestito; soltanto un uomo coricato in un letto, sotto il lenzuolo e le coperte, suggerisce l’idea dell’impotenza, non perché faccia pensare ad un uomo malato ma piuttosto perché suggerisce l’idea dell’uomo legato, dell’uomo che non è libero dei suoi movimenti, dell’uomo che, occorrendo, non potrebbe difendere né se stesso né chi ne avesse bisogno; insomma, secondo me, l’uomo a letto suggerisce l’idea dell’impotenza».

Isabella Far, deuxième épisode: Les juifs et l’art moderne

    Il était sur le point de se raconter à soi-même à propos d’amour-propre mal placé, la curieuse histoire d’un peintre de ses amis, lorsqu’il vit passer à quelque distance Isabella Far, la femme à l’intelligence de philosophe, et il courut la rejoindre car il voulait encore savoir plusieurs choses et éclaircir plusieurs questions au sujet de la peinture moderne. Après les civilités d’usage et Isabella Far ayant accepté de bavarder un moment, ils s’acheminèrent vers une allée peu fréquentée et s’assirent sur un banc. 
    « Comment expliquez-vous, madame, demanda Monsieur Dudron, l’apparition des marchands de tableaux et le rôle qu’ils ont joué dans ce dernier quart de siècle? » 
Isabella Far après avoir réfléchi pendant quelques instants répondit: « Je crois, maître, que le grand intérêt montré par les israélites pour ce qu’on appelle la peinture moderne dépend du fait que les israélites aiment l’abstraction et tout ce qui est lié à elle; par contre ils n’aiment pas la création concrète. C’est un peuple qui n’a jamais eu le désir de voir, traduite dans la réalité, l’image divine, craignant peut-être de diminuer ainsi le côté abstrait de l’idée de Dieu. Tous les autres peuples, par contre, ont senti le besoin très humain de pouvoir toucher, embrasser ou, au moins, admirer l’image de leurs dieux ou de leur Dieu. De ce besoin de représenter Dieu de la façon la plus parfaite et la plus idéale est né l’art, et le vrai art est justement une parcelle de l’esprit divin qui vit parmi nous. 
    « Les bourgeois constituaient un public moins choisi que les aristocrates et autres personnages d’élite, mais par contre plus nombreux. Les acheteurs, peu expérimentés, éprouvaient le besoin d’être guidés dans leur choix et ainsi apparurent les marchands de tableaux
    « Cette dénomination de marchands de tableaux est très juste pour indiquer des hommes qui n’étaient nullement des amoureux et des passionnés de l’art, mais tout simplement des commerçants qui voulaient vendre leur marchandise. Par la suite les marchands de tableaux eurent une part importante dans le malentendu et la décadence de la peinture. 
    – C’est vraiment très intéressant ce que vous dites, madame, et surtout très intelligent et très juste. Moi aussi j’avais remarqué tout cela mais je n’avais pas réussi à le formuler d’une façon aussi claire, aussi précise et aussi philosophiquement logique, que vous venez de le faire. 
    – Alors je vais continuer, reprit Isabella Far, et vous dire encore quelque chose sur les origines et les causes de l’état lamentable dans lequel se débat aujourd’hui la peinture. Il ne faut pas oublier que le public était fatigué de l’excessive douceur, de la joliesse de mauvais goût et de la fausse beauté, en somme de tout cet ersatz d’art que nous ont donné la fin du siècle dernier et le commencement du nôtre. Des marchands rusés comprirent que la vraie laideur aurait un bon succès auprès de tous ces gens gorgés et fatigués de fausse beauté. Ces mêmes marchands comprirent le besoin qu’avaient les intellectuels d’un bon prétexte pour manifester leur intellectualisme et que les intellectuels défendraient, encourageraient et soutiendraient tout ce qui pourrait leur donner cette possibilité. 
    « Deux phénomènes firent ainsi leur apparition dans la vie artistique moderne: les marchands de tableaux, qui jusqu’alors n’avaient eu que des fonctions modestes, et les critiques d’art qui avant n’existaient pas du tout. Les cas de Sainte-Beuve, Diderot, Baudelaire, le cas plus récent de Guillaume Apollinaire, ont été des cas isolés. Il s’agissait de poètes et d’écrivains qui, dans leurs écrits, inséraient aussi des écrits sur la peinture, surtout dédiés à des amis, mais ils n’étaient pas des critiques d’art. Tandis que le critique d’art, né avec l’art moderne, est, sauf quelques très rares exceptions, un écrivain qui n’ayant pas réussi à écrire quelque bon livre, trouva plus facile de conseiller et de critiquer ses contemporains. 
    « Les génies incompris trouvèrent ainsi la façon de se faire lire et écouter. Ce sont eux qui ont largement contribué à l’anarchie et à la confusion qui depuis presque plus d’un demi-siècle règnent dans le cerveau des amateurs d’art. Quel est l’homme sérieux et conscient qui voudrait s’attribuer la part de critique d’art ? … 
    « D’un chef-d’œuvre on peut seulement dire que c’est un chef-d’œuvre; le reste c’est le secret du peintre qui l’a fait. Tout ce qui a été dit à propos d’un chef-d’œuvre n’est autre chose que littérature et bavardage inutile qui ne peut nous expliquer absolument rien de plus que ce que nous pouvons voir avec nos yeux. 
    « Pour une peinture bonne, mais non excellente, on peut en peu de mots expliquer ses qualités et ses défauts, à condition, bien entendu, d’être un vrai connaisseur de la peinture ou, mieux encore, un peintre de talent. D’une peinture complètement mauvaise, comme sont presque toutes les peintures qu’on fait aujourd’hui, on peut tout dire en une seule phrase, c’est-à-dire qu’il aurait mieux valu que cette peinture n’ait jamais été faite; ainsi on dirait tout ce qu’il y aurait à dire et qui pourrait être de quelque utilité pour l’art et pour ceux qui s’en occupent. 
    « Mais, cher maître, je pense qu’au lieu de parler de ce qu’on devrait dire et écrire, je devrais plutôt parler de ce qui a été dit et écrit. 
    « Je dois donc, avant tout, vous faire remarquer, vous l’avez d’ailleurs remarqué vous-même, que les critiques d’art ont inventé toute une phraséologie moderne et ils ont pu voir dans certaines peintures d’aujourd’hui, où il n’y avait absolument rien à voir, des choses tellement extraordinaires, que si les anciens maîtres avaient pu les lire ils auraient été pour le moins intimidés. Sûrement ces maîtres n’auraient jamais supposé que la peinture fût tellement compliquée à regarder, tandis qu’ils pensaient qu’elle était seulement compliquée à faire. 
    « Les intellectuels ont vu dans les discours obscurs et hermétiques des critiques d’art le moyen idéal pour faire triompher l’intellectualisme sur l’intelligence vraie et positive. 
« Ainsi a commencé cette course frénétique de l’intellectualisme vers son destin occulte, mais implacable, qui consiste à arriver à la bêtise intégrale, unique raison de son existence. 
    « L’intellectualisme est étroitement lié au snobisme, qui est aussi un phénomène nouveau et négatif dans la vie des milieux artistiques modernes. « L’origine du mot snobisme est sine nobilitate (sans noblesse). Lorsqu’en Angleterre les jeunes gens venus du peuple commencèrent à fréquenter les universités, dans les registres de ces universités, à côté de leurs noms et prénoms et afin de les distinguer des autres étudiants d’origine aristocratique, on ajoutait le mot: snob, abréviation de sine nobilitate (sans noblesse). Ces étudiants qui étaient les fils des gens riches, mais simples, n’avaient pas une éducation impeccable et, au contraire, avaient souvent cette façon ridicule de se conduire qui est une caractéristique des nouveaux riches. Les aristocrates, scandalisés, leur donnèrent le nom bref et méprisant de snobs. C’est ce mot que les modernes intellectuels sont allés chercher pour indiquer leur plus grand raffinement. 
    « Les sages disent que la vérité transparaît toujours et à la fin triomphe; c’est peut-être la vérité qui a inspiré les snobs de se donner ce titre mérité. 
    « Presque tous les critiques d’art, en écrivant des articles, ne se sont occupés que d’une seule chose: montrer au monde leur capacité et leur intelligence.

Isabella Far, secondo episodio: Gli ebrei e l’arte moderna [1]

    Egli stava per raccontare a se stesso, a proposito di amor proprio malinteso, la curiosa storia di un suo amico pittore quando vide passare a qualche distanza Isabella Far, la donna dall’intelligenza filosofica, ed egli corse a raggiungerla perché voleva ancora sapere alcune cose e chiarire parecchie questioni inerenti alla pittura moderna. Dopo le cortesie d’uso e dopo che Isabella Far ebbe accettato di intrattenersi un momento, essi si incamminarono verso un viale poco frequentato e si sedettero su una panchina. 
    «Come spiega Lei, Signora, – domandò il Signor Dudron – l’apparire dei mercanti di quadri e la parte che essi hanno avuto in quest’ultimo quarto di secolo?».
     Dopo aver riflettuto qualche istante, Isabella Far rispose: «Io credo, Maestro, che il grande interesse dimostrato dagli israeliti per ciò che si chiama pittura moderna, dipende dal fatto che gli israeliti amano l’astrazione e tutto quello che con essa è legato; d’altra parte non amano la creazione concreta. È un popolo che non ha mai avuto il desiderio di vedere, tradotto nella realtà, l’immagine divina, forse temendo di diminuire così il lato astratto dell’idea di Dio. Tutti gli altri popoli, invece, hanno sentito il bisogno molto umano di poter toccare, abbracciare o, almeno, ammirare l’immagine dei loro dei o del loro Dio. Da questo bisogno di rappresentare Iddio nella maniera più perfetta ed ideale è nata l’arte, e la vera arte è infatti una parcella dello spirito divino che vive tra noi. 
    I borghesi costituivano un pubblico meno scelto degli aristocratici ed altri personaggi d’eccezione, ma d’altronde più numeroso. Gli acquirenti, poco esperti, sentivano il bisogno di essere guidati nella loro scelta, e così apparirono i mercanti di quadri
    Questa denominazione, mercanti di quadri, è assai giusta per indicare uomini che non erano affatto amanti o appassionati dell’arte, ma molto semplicemente commercianti che volevano vendere la loro mercanzia. In seguito i mercanti di quadri ebbero una parte importante nella misconoscenza e nella decadenza della pittura». 
    «È veramente molto interessante quello che Lei dice, Signora, e sopratutto assai intelligente e giusto. Anche io avevo osservato tutto questo, ma non ero riuscito a formulare il mio pensiero in un modo così chiaro, così preciso ed anche così filosoficamente logico quanto Lei or ora ha fatto». 
    «Allora continuo, – riprese Isabella Far – e Le dirò ancora qualche cosa delle origini e delle cause dello stato lamentevole in cui si dibatte oggigiorno la pittura. Non bisogna dimenticare che il pubblico era stanco dell’eccessiva dolcezza, del carino di cattivo gusto e della falsa bellezza, insomma di tutto quell’ersatz di arte che ci hanno dato la fine del secolo scorso ed il principio del nostro. Mercanti furbi compresero che la vera bruttezza sarebbe stata un buon successo presso tutta quella gente stanca e stufa di falsa bellezza. Quegli stessi mercanti capirono quanto bisogno avessero gli intellettuali di un buon pretesto per manifestare il loro intellettualismo, e che quegli intellettuali avrebbero difeso, incoraggiato e sostenuto tutto ciò che avrebbe potuto fornire loro una simile possibilità. 
    Due fenomeni fecero così la loro apparizione nella vita artistica moderna: i mercanti di quadri che, fino allora, non avevano avuto che funzioni modeste, ed i critici d’arte che prima non esistevano affatto. I casi di Sainte-Beuve, Diderot, Baudelaire, il caso più recente di Guillaume Apollinaire, sono stati casi isolati. Si trattava di poeti e di scrittori che nei loro lavori inserivano anche scritti sulla pittura, prevalentemente dedicati a degli amici, ma essi non erano critici d’arte. Il critico d’arte, invece, nato con l’arte moderna, è, salvo qualche eccezione assai rara, uno scrittore che non essendo riuscito a scrivere qualche buon libro, ha trovato più facile dare consigli e criticare i suoi contemporanei. 
    I genii incompresi trovarono così la maniera di farsi leggere ed ascoltare. Sono coloro che hanno contribuito largamente all’anarchia ed alla confusione che ormai da quasi mezzo secolo regnano nei cervelli degli amatori d’arte. Qual è quell’uomo serio e cosciente che vorrebbe attribuirsi la parte del critico d’arte? .. 
    Di un capolavoro si può dire soltanto che è un capolavoro; il resto è il segreto del pittore che l’ha fatto. Tutto ciò che è stato detto a proposito di un capolavoro altro non è che letteratura e chiacchiera inutile che non può spiegarci niente di più di quanto noi possiamo vedere con i nostri occhi. 
    Di una pittura buona ma non eccellente, si può con poche parole spiegare le qualità ed i difetti, a condizione, ben inteso, che si sia un vero conoscitore della pittura o, meglio ancora, un pittore di talento. Di un dipinto completamente cattivo, come sono quasi tutti i dipinti che si fanno oggi, si può dire tutto in una sola frase, cioè che sarebbe stato meglio se quel quadro non fosse mai stato fatto; così si direbbe tutto quello che ci sarebbe da dire che potrebbe essere di qualche utilità per l’arte e per coloro che se ne occupano. 
    Ma, caro Maestro, io penso che invece di parlare di ciò che si dovrebbe dire e scrivere, dovrei piuttosto parlare di quanto è stato detto e scritto. 
    Devo allora anzitutto farLe notare, e Lei d’altronde lo ha già notato da se stesso, che i critici d’arte hanno inventato tutt’una fraseologia moderna e sono stati capaci di vedere in certe pitture di adesso, nelle quali non c’è assolutamente niente da vedere, cose così straordinarie che avrebbero almeno intimorito i vecchi maestri, se questi le avessero potute leggere. Sicuramente quei maestri non avrebbero mai supposto che la pittura fosse tanto complicata da guardare, ma piuttosto pensavano soltanto che era difficile da fare.

    Gli intellettuali hanno visto nei discorsi oscuri ed ermetici dei critici d’arte il mezzo ideale per fare trionfare l’intellettualismo sull’intelligenza vera e positiva. 
    Così si è iniziata quella corsa frenetica dell’intellettualismo verso il suo destino occulto ma implacabile che consiste nell’arrivare alla stupidità integrale, ragione unica della sua esistenza. 
    L’intellettualismo è direttamente legato allo snobismo che è pure un fenomeno nuovo e negativo nella vita degli ambienti artistici moderni. 
    L’origine della parola snobismo è sine nobilitate, senza nobiltà. 
Quando in Inghilterra i giovani venuti dal popolo cominciarono a frequentare le università, sui registri di quelle università, accanto ai loro nomi e cognomi e per distinguere loro dagli altri studenti di origine aristocratica, si mise la sigla snob, abbreviazione di sine nobilitate. Quegli studenti che erano figli di gente ricca ma semplice non avevano un’educazione impeccabile ed anzi avevano spesso quei modi ridicoli di comportarsi che sono una caratteristica dei nuovi ricchi. Così gli aristocratici dettero loro il nome breve ed inequivocabile di snobs. E proprio quella parola sono andati a cercare i moderni intellettuali per indicare la loro più grande raffinatezza. 
    I saggi dicono che la verità traspare sempre ed alla fine trionfa; forse è la verità che ha ispirato gli snobs nel darsi quel meritato titolo. 
    Quasi tutti i critici d’arte, scrivendo articoli, non si sono occupati che di una cosa sola: mostrare al mondo la loro capacità e la loro intelligenza.

Nota 1

Prosegue, attribuito alla Far, il saggio Considerazioni sulla pittura moderna nella sua parte più scabrosa, soprattutto se si pensa che fu scritto alla fine del 1941, in piena campagna razziale. Rispetto alla versione pubblicata nel gennaio 1942 su “Stile”, il termine “ebrei” (che è mantenuto anche in Commedia dell’Arte Moderna) è qui sostituito da quello, politicamente più corretto, di “israeliti”. 

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