MONSIEUR DUDRON
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«Autrement dit, la peinture de Rubens devrait avoir beaucoup de force parce qu’il peignait des femmes très grosses. (Pourtant à propos de Rubens les modernistes se méfient et préfèrent ne pas en parler.) La peinture de Raphaël serait d’une force moyenne, car dans ses tableaux on voit des figures d’un volume normal, et les œuvres de Botticelli, qui peignait des femmes très élancées et minces, devraient être considérées une peinture tout à fait faible. Ajoutons qu’on a toujours appelé Michel-Ange un titan ou un géant, et cela sûrement parce que ses sculptures et ses peintures nous montrent des corps chargés de muscles qui expriment la force physique. On l’appelle titan pour une raison extérieure et nullement en pensant à la force de son talent et à la grandeur de sa personnalité artistique.
« Si la définition de titan avait eu une origine spirituelle, je ne vois pas pourquoi on n’appellerait pas titan aussi Phidias, dont le talent n’était pas moins gigantesque et fort que celui de Michel-Ange et pourtant, en parlant de Phidias, on n’a jamais employé les mots de géant ou de titan. De même on n’a jamais parlé de force à propos de Fragonard ou de François Boucher, car on pense que la force d’un talent ne peut pas s’exprimer dans une peinture qui nous montre une idylle champêtre ou de jolies femmes nues. Nous avons, hélas, dans nos jugements sur l’art une naïve fraîcheur, un peu excessive tout de même, surtout si l’on pense que du point de vue artistique nous ne sommes pas, après tout, tellement vierges. Il suffit de passer à travers les interminables salles des musées pour penser que, désormais, on pourrait avoir une façon de juger plus juste et plus correspondante à la vérité que celle qu’on a aujourd’hui lorsqu’on parle ou l’on écrit sur l’art.
« Maintenant, je vous l’ai déjà dit, maître, mais je vous le répète, la seule valeur existante dans quelques peintures modernes est la valeur de la révélation (lorsque ce phénomène existe, ce qui d’ailleurs est très rare).
« Dans la peinture ancienne, au contraire, la valeur existante estl’inspiration.
« Pourtant, afin d’éviter toute équivoque, je dois vous faire remarquer que l’inspiration dans l’œuvre des maîtres anciens n’est pas, ainsi qu’on croit en général et très naïvement, une question de composition, de sujet, d’images, mais seulement et surtout une question de beauté de la matière picturale, une question de suprême maîtrise d’exécution, de puissance plastique, en somme d’exceptionnelle valeur qualitative de l’œuvre.
« Il faut que j’ajoute encore que l’inspiration et la révélation sont deux phénomènes mystérieux, très difficiles à définir et qui ne peuvent nullement être provoqués et forcés par la volonté de l’artiste.
« Ce sont des phénomènes qui apparaissent dans l’esprit de l’artiste sans qu’il puisse dire avec précision d’où et comment ils sont venus.
« Commençons, maintenant, maître, par définir la différence qu’il y a entre l’inspiration et la révélation. L’inspiration est une grâce que Dieu a concédée à un homme qu’il a choisi comme instrument pour dévoiler aux autres hommes les expressions du Talent Universel. Comment peut-on supposer que le talent d’un homme puisse, sans aucune influence supérieure, créer une peinture comme celle d’un Titien, d’un Rubens, d’un Vélasquez et une musique comme celle d’un Chopin, d’un Schubert, d’un Bellini ?…D’où pourrait venir cette inspiration à jet continu sinon de l’existence du Talent Universel ou Supérieur, vrai créateur de l’Art ?
« Un grand artiste est l’élu au moyen duquel le Talent Universel et Divin s’exprime en une forme idéale mais compréhensible aux hommes. Et c’est du Talent Divin, qu’on pourrait aussi appeler Cosmique, que vient à l’artiste l’inspiration.
« La révélation au contraire est un autre phénomène qui n’est pas lié au Talent Supérieur et par conséquent ne se trouve pas en relation directe avec l’art. La révélation exprimée par certaines œuvres d’art est un phénomène purement moderne et qu’on ne trouve pas dans les tableaux des maîtres anciens, sauf d’une façon fragmentaire dans l’œuvre de Dürer. Dans quelques tableaux de Poussin et aussi peut-être de Claude Lorrain, on peut voir un phénomène qui s’approche de celui de la révélation mais on pourrait plutôt le définir comme une interprétation géniale de la légende.
« Le phénomène de la révélation a commencé à se manifester au dix-neuvième siècle dans quelques œuvres de peintres, de philosophes et de poètes.
« Le moment où l’homme a une révélation nous pouvons le définir comme celui pendant lequel il a pu entrevoir un monde existant en dehors des choses connues par l’esprit humain. C’est un monde que la logique humaine ne peut concevoir et qui n’existe pas pour les mortels, vu que pour nous existe effectivement seulement ce que nous connaissons ou, du moins, ce dont nous pouvons concevoir l’existence possible.
« Ce monde métaphysique, inexistant pour nous, autrement dit ce monde complètement en dehors des connaissances et des conceptions humaines et dont nous, avec notre cerveau, n’apercevons rien, est le monde qu’un Nietzsche ou un Holderlin nous ont fait entrevoir dans quelques fragments et quelques poésies.
« En peinture, dans diverses œuvres de peintres de la seconde moitié du siècle dernier et de notre siècle, peintres qui s’appellent: Böeklin, Max Klinger, Previati, Picasso et Giorgio de Chirico, est tracée une image de ce monde mystérieux. Il s’agit d’un monde inexplicable que l’intelligence peut seulement sentir au moyen de l’intuition mais qu’il est impossible de comprendre et d’expliquer au moyen de la logique. Le tableau peint par un peintre à la suite d’une révélation nous montre l’aspect d’un monde qui est pour nous inconnu et étrange. L’exécution d’un tel tableau pourrait se réduire à l’image correctement tracée, car la valeur d’un tableau de ce genre ne consiste pas dans la qualité de la peinture, mais dans le contenu spirituel de l’œuvre.
« Je veux encore répéter, maître, que la révélation est difficile à comprendre pour une personne qui n’est pas douée d’une intelligence exceptionnelle et c’est précisément cela qui a permis à la peinture qu’on appelle inventée de prendre cet aspect, non seulement stupide et ridicule, mais aussi absurde.
« Les gens pensent qu’il suffit de mettre dans un tableau les objets les plus bizarres et même des lignes et des formes qui paraissent curieuses, pour que ce tableau reçoive une valeur de chose de l’esprit. Les peintres médiocres qui ont assisté au succès des tableaux contenant un monde vraiment étrange, que les auteurs de ces tableaux avaient entrevu, n’ont pas compris que ces tableaux, au fond, ne sont que le fruit de la révélation que l’artiste a eue. Ainsi ils crurent et ils continuent à croire qu’ils peuvent substituer à la vraie révélation la bizarrerie et l’originalité. La révélation nous a permis de voir un monde métaphysique, existant en dehors des hommes, tandis que l’effort vers la bizarrerie et l’originalité a fait naître un monde stupide, absurde et fait par les hommes.
« De ce manque de compréhension pour un monde surnaturel et inexplicable et de l’impossibilité des hommes médiocres de le concevoir, est née cette peinture pseudo-spirituelle, surréaliste, dite inventée, mais qui est inventée très mal.
« Ces idées mesquines et piteuses, créées par la petite fantaisie d’hommes qui ne sont pas de vrais artistes, ont pu remplacer le monde métaphysique pour les ignorants, pour ceux qui suivent la mode de l’intellectualisme. Quel triste résultat pour les artistes qui ont été en contact avec le monde métaphysique, de voir ce monde idiot et terrestre que se sont prodigués à reproduire en d’innombrables tableaux les peintres médiocres et complètement éloignés des choses métaphysiques, tandis que les intellectuels, eux aussi, ont prouvé avoir pris la stupidité intégrale pour l’intelligence supérieure, en acceptant la peinture pseudo-spirituelle sans pouvoir comprendre ou, plutôt, même pas supposer, l’existence du phénomène de la révélation.
« Maintenant, maître, je vais vous analyser quelques aspects de la peinture moderne.
« Le pompiérisme et le modernisme ne sont pas du tout différents par la qualité de leurs peintures respectives. Ces deux mouvements, qui se croient très différents l’un de l’autre, ont en commun la laideur de la matière, qui n’est pas une matière du point de vue pictural, mais de la couleur à l’huile qui a séché.
« Les peintres pompiers ont souvent une certaine habileté, mais le sens de la matière picturale, dont dépend la qualité d’une œuvre d’art, leur manque complètement. Ensuite ils ont su, moins que les autres, s’adapter au goût moderne, qui est au fond une réaction au style 1900 et cherche la simplicité et la sobriété pour éviter les ornements de mauvais goût. L’œil moderne s’est adapté au manque d’ornements. L’homme d’aujourd’hui préfère voir des lignes droites, des surfaces lisses et non interrompues, car, instinctivement il se méfie des capacités artistiques de ses contemporains. Voilà pourquoi les amateurs d’art se sont plutôt tournés vers le modernisme en laissant la peinture pompier aux bourgeois, qui se détachent plus difficilement d’un passé récent.
« Néanmoins c’est pour des raisons absolument superficielles et pas du tout artistiques, que l’amateur d’art croit que la peinture moderne est plus du vrai art que la peinture pompier.
« Parmi les peintres qu’on appelle modernes il y a des artistes de talent qui, en effet, sont plus artistes que les peintres pompier, mais la vraie raison du sens artistique contenu dans leurs tableaux c’est uniquement leur talent et non le côté ébauche, non l’exécution sommaire de leurs œuvres.
« Les amateurs et les critiques n’ont pas compris en quoi consiste la valeur artistique de ces tableaux et ont pris leurs défauts pour des qualités. Ils croient que la simplicité est une qualité en peinture et ils confondent la pauvreté et la grossièreté avec la simplicité. Du reste rien ne prouve qu’une bonne peinture doive être simple. Les plus belles œuvres des maîtres anciens prouvent juste le contraire.
In altre parole, la pittura di Rubens dovrebbe avere molta forza perché egli dipingeva donne molto grosse. (Pertanto a proposito di Rubens i modernisti non si fidano e preferiscono non parlarne). La pittura di Raffaello sarebbe di forza media, perché nei suoi quadri si vedono figure di volume normale, e le opere di Botticelli, che dipingeva donne molto slanciate e esili, dovrebbero essere considerate pitture assolutamente deboli. Aggiungiamo che Michelangelo lo si è sempre chiamato un titano o un gigante, e questo certamente perché le sue sculture e pitture ci mostrano dei corpi carichi di muscoli che esprimono la forza fisica. Lo si chiama titano per una ragione esteriore e senza pensare affatto alla forza del suo talento ed alla grandezza della sua personalità artistica.
Se la definizione di titano avesse avuto un’origine spirituale, io non vedo perché non si dovrebbe chiamare titano anche Fidia il cui talento non era meno gigantesco e forte di quello di Michelangelo, e tuttavia, parlando di Fidia, non si è mai impiegata la parola gigante o titano. Allo stesso modo non si è mai parlato di forza a proposito di Fragonard o di François Boucher perché si pensa che la forza di un talento non può esprimersi in una pittura che ci mostra un idillio campestre o belle donne nude. Noi abbiamo, aimè, nei nostri giudizi sull’arte una ingenua freschezza, un po’ eccessiva tuttavia, sopratutto se si pensa che dal punto di vista artistico non siamo dopo tutto tanto novellini. Basta passare attraverso le interminabili sale dei musei per pensare che, ormai, si potrebbe aver un modo di giudicare più giusto e più corrispondente alla verità di quello che si ha al giorno d’oggi quando si parla o si scrive sull’arte.
Ora, Le ho già detto, Maestro, ma glielo ripeto, il solo valore esistente in qualche pittura moderna è il valore della rivelazione (quando questo fenomeno esiste, il che del resto è molto raro).
Nella pittura antica, al contrario, il valore esistente è l’ispirazione.
Intanto, per evitare ogni equivoco, Le devo fare osservare che l’ispirazione nell’opera degli antichi maestri non è, come generalmente e molto ingenuamente si crede, una questione di composizione, di soggetto, di immagine, ma solo e sopratutto una questione di bellezza della materia pittorica, una questione di suprema maestria d’esecuzione, di possenza plastica, insomma di eccezionale valore qualitativo dell’opera.
Devo ancora aggiungere che l’ispirazione e la rivelazione sono fenomeni misteriosi, difficilissimi a definire e che non possono assolutamente essere provocati e forzati dalla volontà dell’artista.
Son fenomeni che appaiono nella mente dell’artista senza che egli possa dire con precisione di dove e come essi siano venuti.
Cominciamo ora, Maestro, a definire la differenza fra l’ispirazione e la rivelazione. L’ispirazione è una grazia che Dio ha concesso ad un uomo che Egli ha scelto come strumento per svelare agli altri uomini le espressioni del Talento Universale. Come si può supporre che il talento di un uomo possa, senza alcuna influenza superiore, creare pitture come quelle di un Tiziano, di un Rubens, di un Velazquez ed in musica come quelle di un[o] Chopin, di un[o] Schubert, di un Bellini? … Da dove potrebbe venire quest’ispirazione a getto continuo se non dall’esistenza del Talento Universale Superiore, vero creatore dell’Arte?
Un grande artista è l’eletto attraverso il quale il Talento Universale e Divino si esprime in forma ideale ma comprensibile agli uomini. Ed è dal Talento Divino, che si potrebbe anche chiamare Cosmico, che giunge all’artista l’ispirazione.
La rivelazione invece è un altro fenomeno che non è legato al Talento Superiore e conseguentemente non si trova in relazione diretta con l’arte. La rivelazione espressa da certe opere d’arte, è un fenomeno puramente moderno che non si trova nei quadri dei pittori antichi, tranne in maniera frammentaria nell’opera di Dürer. In qualche quadro di Poussin e forse anche di Claude Lorrain, si può vedere un fenomeno che si avvicina a quello della rivelazione, ma lo si potrebbe piuttosto definire come un’interpretazione geniale della leggenda.
Il fenomeno della rivelazione ha cominciato a manifestarsi nel diciannovesimo secolo in alcune opere di pittori, di filosofi e di poeti.
Il momento in cui l’uomo ha una rivelazione lo possiamo definire come l’attimo durante il quale egli ha potuto intravedere un mondo esistente al di fuori delle cose conosciute dallo spirito umano. È un mondo che la logica umana non può concepire e che non esiste per i mortali, visto che per noi esiste effettivamente soltanto quello che noi conosciamo o tutt’al più quello di cui possiamo concepire la possibile esistenza.
Quel mondo metafisico, inesistente per noi, ovvero quel mondo completamente al di fuori delle conoscenze e delle concezioni umane e di cui noi, col nostro cervello, non percepiamo nulla, è il mondo che un Nietzsche o un Holderlin ci hanno fatto intravedere in qualche frammento e qualche poesia.
Nella pittura in diverse opere di pittori della seconda metà del secolo scorso e del nostro secolo, pittori che si chiamano: Böcklin, Max Klinger, Previati, Picasso e Giorgio de Chirico, è tracciata un’immagine di questo mondo misterioso. Si tratta di un mondo inesplicabile che l’intelligenza può solamente sentire attraverso l’intuizione ma che è impossibile comprendere e spiegare a mezzo della logica.
Il quadro dipinto da un pittore in seguito ad una rivelazione ci mostra l’aspetto di un mondo che è per noi sconosciuto e strano. L’esecuzione di un tale quadro potrebbe ridursi all’immagine correttamente tracciata poiché il valore di un quadro di questo genere non consiste nella qualità della pittura, ma nel contenuto spirituale dell’opera. Voglio ancora ripeterLe, Maestro, che comprendere la rivelazione è difficile per una persona non dotata di un’intelligenza eccezionale, ed è precisamente ciò che ha permesso alla pittura detta inventata di prendere quest’aspetto, non soltanto stupido e ridicolo ma anche assurdo.
La gente pensa che basta mettere in un quadro gli oggetti più bizzarri e perfino linee e forme purché sembrino curiose, perché il quadro acquisti un valore di cosa dello spirito. I pittori mediocri che hanno assistito al successo dei quadri contenenti un mondo veramente strano, che gli autori di questi quadri avevano intravisto, non hanno compreso che questi quadri, in fondo, non sono che il frutto della rivelazione che l’artista ha avuto. Così essi credettero e continuano a credere di poter sostituire alla vera rivelazione la bizzarria e l’originalità. La rivelazione ci ha permesso di vedere un mondo metafisico, esistente al di fuori degli uomini, mentre lo sforzo verso la bizzarria e l’originalità ha fatto nascere un mondo stupido, assurdo e fatto dagli uomini.
Da questa mancanza di comprensione per un mondo sopranaturale ed inesplicabile e dall’impossibilità degli uomini mediocri di concepirlo, è nata quella pittura pseudo-spirituale, surrealista, cosidetta inventata; ma che è inventata malissimo.
Queste idee meschine e pietose create dalla piccola fantasia di uomini che non sono dei veri artisti, hanno potuto rimpiazzare il mondo metafisico per gli ignoranti, per coloro che seguono la moda dell’intellettualismo. Quale triste risultato per gli artisti che sono stati a contatto con un mondo metafisico, di vedere questo mondo idiota e terrestre che si sono prodigati a riprodurre in innu¬merevoli quadri i pittori mediocri e completamente al di fuori delle cose metafisiche, mentre gli intellettuali, essi pure, hanno dimostrato d’aver preso la stupidità integrale per intelligenza superiore, accettando la pittura pseudo-spirituale, senza poter comprendere o, piuttosto, nemmeno supporre l’esistenza del fenomeno della rivelazione.
Ora, Maestro, io Le analizzerò qualche aspetto della pittura moderna.
Il pompierismo ed il modernismo non sono affatto differenti per la qualità della loro rispettiva pittura. Questi due movimenti, che si credono così differenti l’uno dall’altro, hanno in comune la bruttura della materia che non è una materia dal punto di vista pittorico ma colore a olio che si è seccato.
I pittori pompier hanno spesso una certa abilità ma il senso della materia pittorica da cui dipende la qualità di un’opera d’arte manca loro completamente. In seguito, essi hanno saputo meno degli altri adattarsi al gusto moderno che è in fondo una reazione allo stile 1900 e cerca la semplicità e la sobrietà per evitare gli ornamenti di cattivo gusto. L’occhio moderno si è adattato alla mancanza di ornamenti. L’uomo d’oggi preferisce vedere delle linee diritte, delle superfici lisce e non interrotte, perché istintivamente egli diffida delle capacità artistiche dei suoi contemporanei.Ecco perché gli amatori d’arte si sono piuttosto rivolti verso il modernismo lascciando la pittura pompier ai borghesi, che più difficilmente si distaccano da un passato recente. Non di meno è per ragioni assolutamente superficiali e nient’affatto artistiche, che l’amatore d’arte crede che la pittura moderna sia più arte vera che non la pittura pompier.
Fra i pittori cosidetti moderni vi sono artisti di talento che, in effetti, sono più artisti dei pittori pompier, ma la vera ragione del senso artistico contenuto nei loro quadri è unicamente il loro talento e non la parte dell’abbozzo, né l’esecuzione sommaria delle loro opere.
Gli amatori ed i critici non hanno capito in che cosa consista il valore artistico di questi quadri, scambiando i loro difetti per qua¬lità. Essi credono che in pittura la semplicità sia una qualità e confondono la povertà e la grossolanità con la semplicità. Del resto niente prova che una buona pittura debba essere semplice. Le più belle opere dei maestri antichi provano proprio il contrario.
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